• Déchire de tes ongles cette chair fragile qui n'attend que sa rédemption,

    Puise sa liqueur de vie jusqu'au plus profond de son âme perdue,
    Ôte jusqu'à son dernier souffle d'oxygène impure,
    Joue, torture, blasphème, défigure ce jouet, cette marionnette,
    aime moi comme je le fais pour toi,

    Détruis ce qui reste d'âme égratignée,
    Emmêle un peu plus ces fibres qui n'ont plus d'envie,


    j'en crève...



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  • Elle était là, assise dans ce large fauteuil, dans cette vaste pièce plongée dans le noir ;
    Elle guettait le moindre bruit parvenant des alentours si hostiles ;
    La faim taraudait son estomac si vide d'essences humaines ;
    Un bruit sourd perça ce silence si pesant ;
    La lourde porte se mit à grincer, comme si lentement le temps défilait au ralenti ;
    Une silhouette sortie de la pénombre, la faim se manifesta à nouveau en elle ;
    Elle distinguait les contours de sa, si appétissante, proie ;
    La voici, fragile, chancelante, avançant inexorablement vers son funeste destin ;
    Petite chose continuait à avancer, lentement, titubante, vers Elle ;
    Elle prenait plaisir à voir ce bout de chairs avancer inévitablement vers sa perte ;
    Cadavre de vie trébucha sur le sol de pierres et vint s’échouer à Ses pieds ;
    Du bout de sa longue badine, Elle releva ce faciès vide d’émotions ;
    Elle descendit lentement de son si confortable fauteuil, vint s’accroupir tout près ;
    Toisa paisiblement mais avec encore plus d’envie ce corps échoué ;
    Elle claqua des doigts et tel un pantin de bois, l’objet se dressa sur ses genoux ;
    La posture ainsi définit, Elle en fit le tour, se léchant de plus belle ses lèvres charnues ;
    La badine frôlant le derme de sa nuque à son arrière-train, Elle la fit claquer sur le charnu ;
    Sursaut furtif, cri de stupeur, appel de douleur, la marionnette chancela ;
    Placée derrière, Elle arma ses griffes, les posant sur ses épaules dodues ;
    En un geste, Elle lui parcoura le dos, lacérant les chairs vierges, de son jouet ;
    Liquide rouge se mit à parcourir les nouvelles et fraîches meurtrissures ;
    Elle, alors plus affamée que jamais, recueilli la liqueur du bout de ses ongles ;
    Le porta jusqu’à sa pulpeuse bouche, et savoura ce sang de vie…



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  • Dans tes vapeurs, la renaissance j'ai trouvé,
    A demi couchée, mon esprit s'envole apaisé,
    Ivresse tu te saisis de mon corps abandonné,
    Mon âme ainsi devient puanteur désirée,
    Quand, au bout de la nuit, le soleil pointe son nez,
    Le désastre, il ne peut que constater,
    De ses souffrances ainsi oubliées,
    Restera une larve corporelle dénudée,
    Irrigue mes veines de ces élixirs dorés,
    Endort mes sens et mes réflex innés,
    Innonde ce corps, ces veines ainsi déshinibés.


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  • Alea jacta es


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  • Renonciation
    Abdication
    Concession
    Reddition
    Don
    Résignation


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